Ouvert en 2007, le bar Le Motel est rapidement devenu un lieu de rencontres privilégié d’artistes de toutes disciplines.
C’est dans le souci de faire connaître le plus largement possible nombre de ces talents, qu’ont été créées en 2015 Les Éditions du Motel. Elles proposent depuis cette année une série d’ouvrages de qualité, imprimés avec le plus grand soin, dans des domaines aussi variés que la photographie, le récit de voyage, les essais théoriques, la bande dessinée ou encore la folie mondaine.
“Les livres brefs, fragmentés, parcellaires dont le lecteur peut, quand il le souhaite, consulter n’importe quelle page sans en perdre la substance ont notre préférence. Nous considérons que la destinée de nos livres est de terminer aux toilettes et d’y être feuilletés au hasard.”
Extrait du manifeste des Éditions du Motel.
Nous avons reçu, il y a quelque temps déjà, ce manuscrit anonyme. Il s’agit d’un recueil d’aphorismes. Nous avons d’abord cru au canular d’un ami mais, après enquête dans notre entourage, nous sommes toujours incapables d’en indiquer la provenance. Ami ou "auteur à succès qui cherche à se défaire un nom" - c'est ainsi que se présente ce "personne" - toutes les pistes sont possibles. Le mystère et la qualité des aphorismes aidant, nous avons décidé de publier cet étrange objet. Nous faisons à présent appel à l'expertise et la sagacité de chaque lecteur pour nous aider à identifier le responsable de ces phrases.
La faim des haricots compile plus d'une centaine de recettes imaginées à notre demande, durant le confinement du printemps 2020, par un casting improbable, où l'on croise des enfants et des chanteurs, des chômeurs et des influenceurs, des cordons-bleus amateurs et des professionnels aguerris. Entre cocktails expérimentaux et desserts romanesques, le résultat, absurde et poétique, offre un regard singulier sur cette période sidérante et un livre de cuisine comme il en existe peu. Jamais les restrictions n'auront semblé si fécondes.
Durant une année scolaire, Benjamin Rondeau a photographié méthodiquement les 64 plateaux-repas qui lui ont été servis à la cantine de son collège.
Accompagnées d'un abécédaire, ces images agissent comme une madeleine de Proust. On y croise ce que chaque demi-pensionnaire a connu : les applaudissements du réfectoire, les brocs d'eau, le numéro au fond des verres Duralex, le repas de Noël et le poisson du vendredi. Le lecteur y trouvera à boire et à manger : logique, pour un tel projet.
Ces soirées-là, ce sont celles que l’écrivain a passées en compagnie de personnalités qui ont fait notre histoire, la grande comme la petite.
De ces rencontres, qui ont eu lieu à toutes les dates du calendrier sur près de 45 ans, Gargoigne Berkin a retiré autant d’anecdotes, désormais consignées au nombre de 365 – une par jour - dans ce premier recueil déjà culte.
Morales quotidiennes, fulgurances poétiques, récits ciselés, c’est l’histoire du monde dans un petit livre jaune que nous vous proposons.